vendredi 30 octobre 2009

POESIE



LES GUETTEURS DE L'INFINI

Aux sources d'un songe, comme un baiser volé , la plissure d'une coque ancienne.

Ressacs et esquifs bouillonnants d'étincelles, recroquevillés telle l'aurige sacré.

Au loin des presqu'îles immenses d'intensité, belles et sauvages ,innondées de soleil.

Et puis il ya l'écume, douce et salée,comme la caresse du vent sur l'aile de l'albatros.

Les clapotis insouciants se jettent ça et là le long des bois précieux ruisselants des rêves de voyages.

Sillage éphemère de nos vies au long cours; la mer trace une voie libre de paroles secrètes et infinies.

Au large la danse irréelle des dauphins virevoltant dans l'abysse, sous l'orage qui s'annonce!

Protègent-ils quelques mystères, chantent-ils de vieux mythes oubliés dans nos rêves?

Sensations intenses et fugaces, ces coïncidences donnent le vertige à nos corps bousculés.

Quel est ce gouffre ou nous résidons , sans oser ce pas pour nous comprendre , pour nous aimer?

J.V

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